Colocation : comment bien s’y prendre ?

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Vive la coloc’ ! Étudiants ou jeunes professionnels, nous sommes nombreux à opter pour la colocation à la mode auberge espagnole. En plus de s’installer avec des copains, la colocation permet de partager un loyer et de profiter d’appartements plus grands. Retour sur des règles de base pour réussir sa coloc’.

 

Conclure un pacte entre colocataires

 

Ce n’est pas une assurance tous risques, mais ça peut limiter les tensions. En se mettant en colocation, nous pouvons signer un pacte entre nous pour caler le fonctionnement de notre cohabitation.

 

Qui paye quoi ?

 

Est-ce que l’on peut héberger des amis extérieurs ?

 

Qui amène quels meubles dans l’appartement ?

 

Comment se répartissent les chambres et autres espaces privatifs ?

 

En lien avec notre propriétaire, nous pouvons ajouter une clause spéciale si l’un de nous quitte le groupe avant la fin du bail. Cette clause de solidarité avait un intérêt : elle préservait le propriétaire contre les impayés car le colocataire sur le départ était tenu de continuer le paiement de son loyer. Avec la loi Alur, la solidarité a moins cours et le locataire parti est délivré de toute obligation à la fin de son congé. Le locataire peut continuer à donner un coup de main à ses ex-colocataires et sera totalement libre six mois après son départ. Même si la clause de solidarité n’est pas dans le contrat, nous devons tous participer au paiement du loyer.

 

Choisir le bail idéal et assurer le budget pour une colocation

 

Solidarité d’accord, mais pas partout ! Chacun des colocataires peut signer son propre bail avec le propriétaire. Il y écrit les pièces dont il peut profiter dans l’appartement, notamment celle qui lui servira d’espace privatif et de chambre. Si notre propriétaire préfère, nous pouvons signer un bail collectif. Dans ce cas, chacun de nous peut être amené à payer la totalité du loyer. Et si l’un des colocataires s’en va, les autres doivent assumer sa part.

 

Prendre une assurance habitation est indispensable pour les colocataires. À nous de décider si nous avons chacun la nôtre ou si nous choisissons une assurance collective. Budget toujours, la taxe d’habitation. Deux colocataires au moins doivent la payer, mais chacun de nous peut y être rattaché.

 

Pour payer notre loyer, nous pouvons profiter d’aides. Chacun de nous peut en demander à condition d’être sur le bail. Le montant des Aides Pour le Logement (APL) change selon nos ressources et la part de loyer que chacun de nous paye. La demande d’APL peut se faire auprès de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).

 

Enfin, nous devons nous mettre d’accord sur l’entretien de la colocation et les réparations éventuelles. Si les gros travaux sont le plus souvent à la charge des propriétaires, nous devrons peut-être réaliser des petites interventions à nous partager.

 

Le SAVIEZ-VOUS ?

 

Chaque colocataire peut avoir sa caution !

 

Comme pour toute location, des propriétaires peuvent demander une garantie à chacun des colocataires. Une caution peut être solidaire et être amenée à payer la totalité du loyer, peu importe la part assumée par le colocataire garanti.